« La pandémie nous a montré qu’il faut s’adapter dans notre vie comme dans notre carrière profession

Avec la crise du Covid-19, le CERES (Centre d’Enseignement et de Recherche pour l’Environnement et la Santé) a été contraint de revoir son organisation. Ses formations ont été données à distance. Mais dès que la situation s’est améliorée, celles-ci ont repris en présentiel. La dimension de groupe et le relationnel étaient plus que jamais importants.

Le CERES fait partie de la plateforme interfacultaire ESPRIst (Emancipation sociale, Santé des Populations, Réduction des Inégalités dans des sociétés en transition). Au sein du pôle Formation et Diffusion, il prend en charge la coordination de deux formations en éducation et communication pour l’environnement et pour la santé. Celles-ci s’adressent aux demandeurs d’emploi et sont dispensées à temps plein sur une durée de plus au moins 5 mois. « Gérer des projets, animer des groupes, créer et diffuser des supports de communication, présenter un sujet, informer, sensibiliser, éduquer sont autant de compétences indispensables à la promotion de la santé, à sa prévention et à l’éducation relative à l’environnement, acquis que nos stagiaires valoriseront sur leur CV », explique Véronique Halbardier, coordinatrice du pôle formation et diffusion d’ESPRIts.

Des formations qui se sont également révélées très pertinentes au regard de la crise actuelle. « La santé et l’environnement sont des domaines cruciaux pour l’avenir de nos sociétés. Au début du lancement de nos formations, fin des années 1980, nous avions déjà la conviction qu’un travail de communication et d’éducation était primordial. La période que nous vivons actuellement renforce cette idée. »

Plus encore, la formation en soi, selon Véronique Halbardier, démontre combien il est nécessaire d’évoluer de nos jours. « La pandémie nous a montré qu’il faut s’adapter, dans sa vie et dans sa carrière professionnelle. Et c’est le fait de se former, d’apprendre de nouvelles compétences et de découvrir de nouveaux secteurs et de les approcher de manière intersectorielle qui va nous aider à nous adapter dans nos vies professionnelles pour faire face aux changements actuels et à venir. »

Veronique Halbardier, coordinatrice du pôle formation et diffusion d’ESPRIts.

L’importance du présentiel

Plus concrètement, pour le CERES, il a aussi été question d’adaptation quant à l’organisation de sa formation Ecocom (communication et éducation pour l’environnement), en pleine vitesse de croisière lorsque les mesures de confinement ont été annoncées. Du 17 mars au 15 juin, la formation s’est donc tenue à distance. Mais « lorsque que les indicateurs sont passés au vert, à la mi-juin, la formation a repris et s’est terminée en présentiel en respectant les mesures sanitaires. » Ce retour physique s’est imposé comme un véritable rituel de clôture qui a permis l’échange et le partage entre les stagiaires avant la réalisation de leur stage.

On le voit, la dimension du groupe est très importante. « Les demandeurs d’emploi sont des personnes qui doivent acquérir certes des compétences mais aussi de la confiance en soi. Le groupe agit comme un vecteur positif et on perd cela quand on est à distance. » Stimuler une personne en recherche d’emploi, demande un suivi et un processus de redynamisation qui ne peuvent se réaliser en distanciel. Pas question donc de faire la rentrée 2020 depuis le domicile ! Pour l’instant, les formations du CERES seront organisées sur place et tiendront compte de l’évolution de la situation pandémique.

La prochaine formation en communication et éducation pour la santé commencera le 21 septembre et se terminera le 24 février. Les séances d’information et de sélection auront lieu le 7 septembre à 13h et 14h30 respectivement. Intéressé ? Retrouvez toutes les informations ici.