Formez vous aux métiers d’avenir (2/3)

« Avec l’arrivée du coronavirus, nos façons de vivre et de travailler ont brusquement changé. Avec en plus, l’évolution des technologies, les transitions climatiques et les découvertes médicales, ces secteurs ont fait preuve de leur constante évolution. Comme pour chaque époque, certains métiers naissent, d’autres meurent. Mais quels sont ces métiers du futur ? Quels sont ces métiers qui dans quelques années seront très développés ? Des questions qui permettent peut-être de mieux cibler ses formations, de les approfondir pour adapter ses compétences ou d’en acquérir de nouvelles. Une façon d’améliorer ses chances d’être embauché ».

Partie 2 – Les métiers du monde médical

Analystes de données médicales

Actifs dans le secteur des biotechnologies ou de la médecine, ces analystes de données ont pour rôle de traiter des données médicales et autres données qui concernent la recherche clinique, ainsi que d’autres branches du même secteur (pharmaceutique, épidémiologique, biologique, écologique, etc.). Ils peuvent travailler dans des laboratoires ou dans la recherche médicale. Leur analyse et interprétation des résultats sont d’une importance fondamentale pour la suite du projet de recherche et sujets d’étude.

Adeptes des chiffres, ces experts devront, à l’aide de logiciels statistiques spécifiques, mener des analyses scientifiques. Pour cela, il faut avoir réalisé des études universitaires de types supérieures en (bio)ingénieur ou avoir obtenu un doctorat en « chimie, biologie, biochimie, biologie médicale, biotechnologie, agronomie, sciences pharmaceutiques et biomédicales ou agro-alimentaires ». Savoir bien manier l’anglais est aussi un prérequis recommandé en plus d’une bonne motivation.  

Plusieurs universités proposent des formations qui permettront aux étudiants de se projeter ensuite dans cette branche qu’est celle des analystes de données médicales. L’UCL, à Louvain-la-Neuve, propose un master en « statistique orientation biostatistique ». L’Université libre de Bruxelles et l’Université de Namur mettent à disposition des formations continues délivrant un certificat. 

 

Neurochirurgiennes // Neurochirurgiens 

Le métier qu’est celui des neurochirurgiens est un métier qui demande beaucoup de patience, de rigueur et de minutie. Ces spécialistes du cerveau ne se limitent pas uniquement sur cette partie du corps. Ils pratiquent également des interventions sur l’épine dorsale et les nerfs pour des patients atteints de maladies neurologiques ou de troubles du système nerveux. Leur connaissance et prise en charge des pathologies est vaste c’est pourquoi certains d’entre eux se spécialisent dans un domaine particulier.

Concernant les formations, il existe plusieurs universités en Wallonie et à Bruxelles qui proposent une spécialisation dans le domaine de la neurochirurgie. Pour accéder à la formation, il est obligatoire d’avoir réussi des épreuves de sélectioncomme dans toutes les spécialités médicales et évidemment d’avoir obtenu son bachelier en médecine. Cette discipline qui demande une multitude de qualités et connaissances nécessite un temps long de spécialisation ; elle dure donc plus de 6 ans.

L’ULB à Bruxelles, l’Université de Liège (ULiège) et l’Université de Louvain-la-Neuve(UCL) proposent toutes les trois une formation à finalité spécialisée en Neurochirurgie. 

 

Infirmiers praticien // Infirmières praticienne

Les infirmiers praticiens ou infirmiers « en pratique avancée », sont des infirmiers qui ont une formation supplémentaire et une expérience pratique dans le domaine des soins infirmiers. Cela leur permet de faire des diagnostics, de gérer le traitement de certaines maladies, de prescrire des ordonnances et de réaliser des tests diagnostiques. Leurs lieux de travail varient entre divers milieux de soins de santé : cliniques, hôpitaux, établissements de soins spécialisés, etc. 

Pour pouvoir exercer ce métier, il faut avoir obtenu son « bachelier infirmier responsable en soins généraux ». Il s’agit d’un cursus de type universitaire où les étudiants se familiarisent avec la théorie et réalisent également des stages pour un apprentissage sur terrain, réalisable sur 4 ans. Il est également possible de passer un brevet sur plus ou moins 3 ans. Dans ce cas, les étudiants suivent un enseignement plus technique avec plus de stages. 

Selon la ville dans laquelle vous désirez étudier, il existe plusieurs établissements qui proposent des formations adéquates en Belgique francophone. Sur une durée de 5 ans, le Centre de formation pour les secteurs infirmiers et de la santé de l’acn (CPSI) à Bruxelles, propose une formation de type promotion sociale. L’Institut Provincial Supérieur des Sciences sociales et pédagogiques (IPSMAPS) à Charleroi et l’Institut Provincial d’Enseignement de Promotion Sociale (IPEPS) à Liège proposent également une formation qui délivre l’obtention d’un baccalauréat. 

Il est possible en outre de continuer sa spécialisation dans un domaine plus précis. 

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M.M