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Le secteur de l’eau, domaine prometteur du développement durable

Dans le contexte actuel de la transition écologique, de plus en plus de moyens techniques sont en cours de développement. Dans le but de réduire nos consommations d’énergie et afin d’améliorer certaines conditions climatiques, certaines filières voient le jour. Ainsi que des métiers qui requièrent des formations spécifiques selon les différents domaines : prévention et traitement de la pollution, l’eau, l’énergie, la gestion de déchet ou l’environnement et la nature, de plus en plus de professions du genre verront leur chance d’être embauché s’accroître.
Agent.e technicien.ienne de station d’épuration
Le rôle de ces techniciens consiste principalement à « nettoyer l’eau ». En assurant le processus d’épuration des eaux usées grâce à des traitements spécifiques tels que le dégrillage, le déshuilage et le dessablage, entre autres. Pour pouvoir exercer ce métier, il faut avoir réussi une formation dans le domaine de la chimie ou de l’environnement. Comprendre les éléments de langage et les phénomènes physiques et chimiques sont élémentaires pour se lancer dans cette profession scientifique et technique.
Il existe plusieurs formations en Belgique francophone pour devenir technicien de station d’épuration. Déjà dès le secondaire en promotion sociale, il est possible de réaliser une formation en 2 ans de « technicien chimiste ». Il est possible de réaliser cette même formation en secondaire technique de qualification sur une durée de 2 ans ou une formation de « technicien en environnement ».
Dans l’enseignement supérieur aussi, il existe des formations. En « Agronomie-orientation environnement » et en « Chimie-orientation environnement » réalisables pour chacune d’entre elles en 3 ans.
Certains établissements CEFA (Centre d’Éducation et de Formation en Alternance) assurent aussi une formation de « technicien d’environnement ».
Océanologue
Les océanologues ont pour mission d’étudier les océans, de connaître l’exploitation des ressources marines et également des espèces protégées. Selon la spécialité choisie, les techniques et lieux de travail diffèrent. Leurs compétences varient aussi en fonction du sujet étudié. Savoir naviguer, plonger, utiliser des outils spécifiques aux missions sous-marines ou terrestres, ainsi que d’autres techniques dédiées à l’océanographie. Sur le terrain, en laboratoire ou dans un bureau, il est courant de devoir réaliser des déplacements.
L’Université de Liège (ULiège) est la seule université à proposer un master en « Océanologie, à finalité approfondie ». Grâce à un enseignement théorique et de terrain (sous forme de stages) ainsi que des programmes Erasmus, les étudiants pourront pleinement acquérir des connaissances spécifiques du domaine, en 2 ans. En fin de formation, les étudiants sauront maîtriser les concepts de toutes les disciplines de l’océanographie, manipuler le matériel adéquat, planifier une recherche, observer, analyser et comprendre les données et phénomènes de terrain.
Hydrobiologiste
Spécialistes de l’eau, les hydrobiologistes analysent l’état biologique des milieux aquatiques. N’importe quels cours d’eau ou point d’eau (rivière, lac, mers, océans, etc.) constituent leur terrain d’étude. Selon le projet auquel ils participent, leur mission consiste à proposer des mesures afin de préserver la meilleure qualité possible de l’eau et de vie dans la zone concernée. Ils travaillent en laboratoire comme sur le terrain. Prélever des échantillons, se documenter et dresser des diagnostics fait partie de leurs tâches essentielles.
Pour exercer ce métier, il est recommandé d’avoir réussi un bachelier en biologie. Les Universités de Namur, de Bruxelles et de Louvain-la-Neuve proposent toutes trois un bachelier en biologie, réalisable en 3 ans.
Il n’existe pas de masters dans les universités francophones qui permettent de se spécialiser uniquement dans le domaine de l’hydrobiologie. Cependant, L’UCL propose un cours en « Gestion intégrée des ressources en eaux » et l’ULB propose un master en « Bioingénieur en sciences et technologies ».
M.M
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De Mélina Margaritis