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« Nous avons la volonté d’aller vers le digital mais pas à n’importe quel prix »

Forte de son leitmotiv « garantir l’employabilité de son personnel » et pour répondre aux défis actuels du marché de l’emploi, la SWDE propose un large panel de formations à ses collaborateurs.
Avec pour ambition de fournir de l’eau pour tous aujourd’hui et demain, la SWDE (Société Wallonne des Eaux) répond quotidiennement à de nombreux défis et notamment à celui de garantir l’employabilité de son personnel. « Nous faisons face à de gros enjeux actuellement sur le marché de l’emploi, et nous mettons tout en œuvre pour y répondre », constate Carine Courtin, Responsable du centre de compétences de la SWDE.
La pandémie a fortement accéléré la transition digitale à la SWDE. En mai 2020, les premières formations à distance se sont données. Les premiers supports e-learning ont été déployés. Depuis lors, c’est un apprentissage hybride qui a été mis en place : du présentiel, du distanciel et de l’asynchrone. « Tant que c’est possible, et que cette hybridité n’a pas d’impact sur la qualité de nos formations, nous continuerons à l’appliquer », explique Ophélie Colmant, Responsable de la gestion des formations et du développement des compétences. Globalement, la SWDE essaye de « contaminer » l’ensemble de son personnel d’un minimum de compétences numériques. « Nous avons commencé un groupe de formation pilote chez les fontainiers et leur hiérarchie afin de voir où les apprenants se situent par rapport à l’apprentissage digital et comment nous pouvons au mieux l’accompagner avec la formation. »
La course à la digitalisation
Plus encore, la SWDE a bien conscience des avantages et inconvénients que peut présenter l’apprentissage en ligne : certaines formations techniques, opérationnelles sont incompatibles avec le distanciel. « Nous sommes vigilants face à cela. Nous avons la volonté d’aller vers le digital mais pas à n’importe quel prix », constate Ophélie Colmant. « Le soutien du groupe est quelque chose de très important dans la formation. Nous avons par exemple donné une formation en distanciel et les participants ont pris l’initiative de se réunir. Partager une expérience d’apprentissage crée des liens qui contribuent à forger l’esprit de l’entreprise », complète Carine Courtin.
Force est de constater que l’accompagnement des collaborateurs est quelque chose de primordial à la SWDE, qui pour miser sur l’humain et sur ses compétences, propose un large panel de formations s’adressant à tout type d’employé : programme de reconversion, trajets d’accompagnement, bilan de compétences, formations pour accompagner le personnel en évolution, formations continues légales, en langues ou liées aux métiers qui évoluent, etc. « Nous avions pour habitude de nous concentrer sur la technique et nous nous ouvrons peu à peu aux softs skills. Depuis 2020, nous avons repensé notre programme pour venir accompagner les collaborateurs lors de la crise sanitaire. Nous avons renouvelé l’expérience cette année au vu des mois de télétravail continu qui n’ont pas toujours été vécus sereinement par le personnel. »
Des formations de qualité
Avec plus de 90 formateurs en interne, la SWDE proposait 29 heures de formation pour un équivalent temps plein, ce qui correspond à plus au moins 38.000 heures de formations données par an. En moyenne, hors Covid, 90% des membres du personnel suivent au moins une heure de formation sur l’année. « Cette année, nous avons déjà recruté 12 nouveaux formateurs. Nous voulons des formations impactantes et créer l’adhésion des participants. Nous cherchons du continu et de la qualité », explique Ophélie Colmant.
On le voit, la SWDE est en recherche constante de solutions innovantes afin que ses collaborateurs puissent maintenir ou acquérir les compétences nécessaires. « Nous sommes très actifs dans le secteur de l’emploi. Nous avons par exemple créé avec le Forem une filière qualifiante pour le métier de fontainier car il n’existe pas d’école pour être diplômé en communauté française. Nous multiplions les partenariats pour répondre aux défis des compétences qui sont réels et des métiers en pénurie », conclut Carine Courtin.
Julie Delcourt
De JD