Quelles aides financières pour se former ?

Apprendre et développer de nouvelles compétences demeure une nécessité tout au long de votre carrière. Bien que votre employeur ne soit pas contraire à ce que vous améliorez vos compétences, les coûts des formations en général sont l'une des principales raisons redhibitoires. Cependant, côté région wallonne, il existe des aides financières qui viennent partiellement couvrir vos frais de formation.

1) Le congé éducation payé

Il s'agit d'une alternative idéale si vous souhaitez vous adapter aux nouvelles exigences de votre spécialisation, de votre domaine de travail. Ce congé payé vous permet de vous former en dehors du bureau tout en gardant votre salaire et avec compensation pour votre employeur.

Pouvez-vous en bénéficier ?

Vous êtes concerné par cette aide financière si vous êtes employé dans le secteur privé ou êtes contractuel d'une entreprise publique autonome. Vous devez aussi être occupé à temps plein ou à temps partiel chez un ou plusieurs employeurs.

2) Le chèque outplacement

Il s'agit d'une alternative idéale si vous avez été licencié du secteur privé. Si votre employeur ne vous propose pas de mesures de reclassement professionnel ou si elles ne sont pas satisfaisantes, vous pourrez, sous certaines conditions, bénéficier d’un chèque outplacement à présenter à un bureau d’outplacement. L'outplacement est un ensemble de services et de conseils qui ont pour but de vous permettre de retrouver rapidement un travail.

Vous retrouverez toutes vos droits en matière d'outplacement sur le site de l'ONEM.

Pouvez-vous en bénéficier ?

Il faut répondre à plusieurs conditions d'accès pour pouvoir bénéficier de cette aide financière.

  • remplir les conditions du régime spécial de reclassement :
    • avoir été lié par un contrat de travail à un employeur du secteur privé ;
    • avoir été licencié mais pas pour motif grave, ni dans le cadre d’un licenciement collectif;
    • au moment du licenciement (notification du préavis ou rupture immédiate du contrat), être âgé d'au moins 45 ans et avoir au moins 1 année d'ancienneté de service ininterrompue chez cet employeur ;
    • ne pas avoir droit à un délai de préavis ou à une indemnité de préavis supérieure ou égale à 30 semaines.

ET

  • soit ne pas avoir reçu de proposition d’outplacement de votre employeur sous 15 jours ou avoir reçu une proposition que vous estimez non satisfaisante et :
    • lui avoir adressé une mise en demeure écrite dans le mois suivant l’expiration de ce délai ou dans les 9 mois suivant l’expiration s’il a mis fin à votre contrat de travail sans préavis ;
    • ne pas avoir reçu d’offre d’outplacement valable dans le mois suivant votre mise en demeure.
  • soit, si votre employeur n’était pas tenu de vous proposer une solution d’outplacement, ne pas avoir reçu de réponse positive de sa part après lui en avoir fait la demande dans un délai de 2 mois après votre licenciement. 
  • si vous pouvez bénéficier d’une dispense de disponibilité sur le marché du travail.

Vous retrouverez tous les détails de ces conditions d'accès sur le site du Forem.

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