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« Nous connaissons nos étudiants, ils ne sont pas des numéros »
A Wavre, l’Institut de Formation Supérieure (IFOSUP) propose un panel de formations tout aussi varié que son public qui y est accueilli dès 15 ans…
Les motivations pour se former sont nombreuses. Que ce soit pour un apprentissage tout au long de la vie, pour un épanouissement professionnel ou encore pour du loisir occupationnel, il y a toujours bien une bonne raison de suivre une formation. « Nous nous adressons à différents publics, dès l’âge de 15 ans, que ce soit pour ceux qui recherchent un premier diplôme, les personnes en réorientation professionnelle, celles qui viennent chercher des modules « loisirs » ou encore celles qui viennent chercher leur CESS (certificat d’enseignement secondaire supérieur) ou un bachelier », explique Christelle Michaux, directrice de l’Institut de Formation Supérieure (IFOSUP) de la Ville de Wavre.
« Nous formons également à plusieurs métiers en pénurie et proposons des formations qualifiantes du secondaire supérieur très diversifiées (comptabilité, informatique, commerce, électricien/automaticien, connaissance de gestion, assistant-vétérinaire) d'une durée d'un à deux ans, avec la possibilité de réaliser un complément CESS, mais aussi des bacheliers (informatique, comptabilité ou même marketing) et des brevets d’enseignement supérieur (BES Webdesigner et Webdeveloper), sans oublier les langues et un choix de modules en informatique. Pour les métiers en pénurie, si on prend l’exemple de l’électricité, nous organisons cette formation en partenariat avec le Forem en seulement un an afin de répondre rapidement à la demande grandissante sur secteur », ajoute-t-elle.
Privilégier l’insertion
Pour la prochaine rentrée, des nouveautés seront au programme. « Une formation de technicien en informatique, par exemple, qui est plus concrète et qui mènera plus facilement à l’emploi. Notre objectif étant toujours de privilégier l’insertion socio-professionnelle directe », note encore la directrice. Du côté des modules, il y aura aussi du changement. « Il faut évidemment s’adapter à la société actuelle. Il y a, par exemple, pas mal de questions sur ChatGPT. Il y aura de la robotique dans le module de programmation. On va également vers plus de ludo-pédagogie. On a notamment testé une expérience d’escape game pour un cours d’œnologie, ça s’est bien déroulé et ça a clairement renforcé la cohésion de groupe. Notre objectif est d'intensifier et de diversifier l'usage de la technologie et de la ludo-pédagogie. »
Quel taux d’insertion peut-on viser dans ce type d’enseignement ? « Les stages ne sont pas pour rien dans l’insertion de nos étudiants. Nous essayons évidemment de proposer des formations qui mènent à l’emploi, mais certains étudiants, encouragés par une première réussite, choisissent de continuer leur formation dans le supérieur. La formation d'assistant vétérinaire, ouverte il y a à peine deux ans à l'IFOSUP, connaît quant à elle son petit succès et plusieurs étudiants ont déjà été engagés. Notre public cherche aussi, et c’est le principe de la promotion sociale, à stabiliser une situation professionnelle ».
« Nous sommes, en tout cas, une grande école (environ 1.500 étudiants) mais à taille humaine. Nous connaissons nos étudiants, ils ne sont pas des numéros. Nous avons, par ailleurs, une mixité des âges et des origines, notamment pour les cours de Français Langue Etrangère (FLE) où on retrouve des étudiants de diverses nationalités qui ont, par exemple, des diplômes étrangers qui ne sont pas reconnus ici et qui souhaitent apprendre la langue », conclut Christelle Michaux, heureuse que son établissement accueille, dès la prochaine rentrée, de nouvelles têtes.
De Laurence Briquet